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OriginalPairingFiction

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Ce qu'on aime. by vania - Nujabes - battlecry (Samurai Champloo opening) (Samurai Champloo Music Record)

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Création : 17/10/2012 à 15:40 Mise à jour : 06/04/2022 à 18:30

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La petite caissière

La petite caissièreLES SALES MAJESTÉS.

L'histoire se passe dans un univers similaire aux années 70/80's.
 
J'espère que  vous aimerez cet OS, je l'ai fait pour un  concours, sur les couples originaux ce qui forcément m'a plu. 

 

           
La petite caissière
 
Rating :  +12
 Genre : O-S. Song-Fic. U.A. Amitié. Angst. Aventure. Drame. 

 

 
La petite caissièreOï. Moi c'est Naruto, j'ai eu vingt ans la semaine dernière. Je suis un petit déchet blond de la société. Devenu orphelin dès la première année de ma vie : je n'ai jamais connu mes parents... J'étais encore beaucoup trop jeune pour me souvenir d'eux. On m'a dit qu'ils étaient mort dans un accident peu de temps après ma naissance. J'ai donc été ballotté entre les foyers et les familles d'accueil et de nouveaux les foyers ... car j'étais un sale gamin turbulent et qu'une fois arrivé à l'adolescence, plus personne ne voulait de moi. Ça se passe comme ça. Quand on est petit et mignon, ça va encore, mais une fois qu'on approche de l'adolescence et qu'on commence à se comporter en petit rebelle, on finit en foyer et école de redressement. Et dans ces établissements simili-pénitenciers, il faut savoir s'imposer pour ne pas se faire brimer et maltraiter par les autres. Au début c'était dur. Je n'étais ni grand, ni fort, j'étais blond et j'avais les yeux bleus, donc, différent aux regards des autres. Mais au fil des années, j'ai fini par creuser mon trou... Un peu comme si je foutais déjà un pied dans la tombe... ou plutôt la fosse commune dans laquelle je serais enterré.
Mais même dans ces lieux de perdition, on trouve des camarades de galère avec qui on s'entend.
 
Mes « frères », on avait  tous entre treize et quinze ans quand on s'est rencontré :
 
 
Le premier :
- Kiba.
 
Le punk à chien. Fils de mère célibataire à qui on a ôté la garde de son fils parce qu'elle n'avait pas les moyens de l'éduquer. Une tête brûlée. Il n'arrêtait pas de me chercher des noises au début pour me tester et de provoquer des bastons avec les gros bras de l'établissement pour s'endurcir. Il aimait beaucoup contester l'ordre établi. Les châtiments corporels ne lui faisaient pas peur. Son grand plaisir était de « foutre le bordel » comme il le disait lui-même. Il aimait faire le connard, mais au final, je l'aimais bien. Après tout, je ne peux pas dire que je suis meilleur que lui. Avec toutes les crasses que j'ai faites aux surveillants. Moi j'faisais plus dans la dégradation des locaux. Graffitis, tags de slogans incitant à la rébellion. Il m'a toujours suivi dans mes délires et mes plans, mêmes les plus foireux. Et moi je le suivais dans ses conneries aussi. Deux vraies petites racailles.
 
 
Ensuite : 
- Lee.
 
Allias, gros sourcils. Le gars sympa par excellence. Il avait été abandonné par sa mère qui ne supportait plus sa ressemblance avec son géniteur. Il était la progéniture d'un viol. Il n'avait rien fait de mal lui. Mais c'est ainsi. Kiba et moi, qui n'aimions pas l'injustice, on s'est vite interposé entre lui et les brutes qui le maltraitaient, profitant qu'il refusait de s'abaisser à répondre à leur brutalité par la violence ... Kiba lui a donné un peu de sa rage et moi de révolte. On l'a endurcit et au final, il nous a tous les deux dépassé, il gère en baston au corps à corps et nous a sorti de mauvaises passes à maintes reprises. Lee n'aime pas initier la discorde, il n'est pas toujours d'accord avec nous et nos manières provocatrices, il tente toujours de nous empêcher de causer du tort, en toutes circonstances. Mais il protégerait ses amis quoi qu'il lui en coûte... Le genre de mec qu'il faudrait qu'on puisse tous compter parmi nos amis en sommes.
  
  
Et y'avait aussi une autre bande avec laquelle on s'entendait dans une cordiale mésentente : 
- Les frères du désert.
   
Aux débuts, c'était juste Gaara et Kankurô, des frères assez bizarres. Effrayants aux premiers abords. Habillés de manière étrange, quasiment tout en noir. L'un, rachitique, n'avait pas de sourcils, du maquillage noir autour des yeux et un tatouage imposant sur le front sous sa tignasse rouge chatoyante ... L'autre, plus massif, de deux ans son aîné, la tignasse en bataille et le visage bariolé de violet pour cacher les coups qu'il prenait à la place de son petit frère... Avec qui Kiba et moi on se battait de temps en temps. Nous étions à peu près de forces égales...
Puis avec le temps c'était devenu une habitude. Nos bandes respectives grandissaient mais on se foutait toujours régulièrement –mais joyeusement– sur la gueule, pour la forme. 
  
  
Le groupe s'agrandissant, on se faisait moins emmerder. En s'unissant on est plus fort comme on dit ... quand on est encore naïf ... Simplement, comme dirait Kiba, qu'on soit un animal humain, on n'est pas différent des autres animaux. Ce sont toujours les individus faibles, ceux à l'écart du groupe, qui sont les plus facile à agresser, auxquels on s'attaque toujours. L'homme a beau agir comme un prédateur instinctivement en harcelant les reclus, il n'en reste pas moins grégaire et pas très courageux par nature.
On avait beau être séparément des parias, un 'groupe de paria' n'est plus vu comme une proie potentielle... De fait. Une fois que l'on a comprit ça, même une âme solitaire -comme Shikamaru- vend sa solitude contre un peu de tranquillité. 
  
  
En parlant de ça : 
- Chôji et Shikamaru.
   
Ces deux-là sont inséparables. Lui et Chôji sont le genre de mecs, toujours calmes et retirés de la masse, mais qui sont des aimants à problèmes. Du moins, quand Kiba a repéré qu'ils étaient en train de se faire harceler et raquetter par un groupe de cinq ou six lâches et qu'il est allé les défendre –pour le « plaisir de se foutre dans la merde » – je l'ai suivi.
Ils étaient ensemble et l'ont toujours été depuis lors. Au final, ils ont fini par s'intégrer à notre bande. Même si quand Kiba déclenchait une baston ils avaient plutôt tendance à faire bande à part pour éviter de se prendre des coups.
  
Chôji est un gars blond et potelé, mais il déteste qu'on lui fasse remarquer son embonpoint. La raison de sa présence dans un tel endroit, est un peu floue pour moi. Il ne m'en a rien dit c'est Shikamaru qui m'a raconté. Apparemment, il se serait fait longuement harassé dans ses précédents bahuts, par des bandes de sales gamins qui se moquaient de lui et le frappaient pour aucune autre raison que le fait qu'il était gros et qu'il se laissait faire... la bassesse. Un jour, il a fini par péter un câble et a tabassé les types à coup de chaises. Il n'est pourtant pas de nature violente, j'ai vraiment du mal à l'imaginer ainsi. Ils ont fini à l'hôpital, pour rien de grave, juste quelques hématomes et une grosse frayeur ; mais ce fût suffisant pour faire d'eux les victimes et de Chôji le bourreau.
  
Shikamaru, lui ... c'est un cas à part. Il est clairement intelligent, trop pour être ici, c'est le genre de type qu'on verrait plutôt dans une école pour surdoués et dans ce "flot d'abrutis aux capacités intellectuelles limitées" _une de ses propres citations_ il fait tâche. C'est le genre de gars que tout blase ou laisse indifférent. Il a toujours le bon mot, une raison valable pour justifier une inaction. Il n'aime pas s'attirer des ennuis, malheureusement, les ennuis viennent à lui sans qu'il n'ait demandé quoi que ce soit. Et dans son cas... Ce sont ses parents qui ont décidé de le placer là, pour : "lui apprendre la vie". Car Shikamaru refusait de retourner en cours -l'école étant pour lui une source ininterrompable d'ennuis de toutes sortes- et de se retrouver au milieu de tout ceux qu'il appelait les « attardés » de son âge.
  
   
Puis il y a eut Sasuke...
  
Une nuit, sa famille a été violemment massacrée par son grand frère de huit ans son aîné. Il était un peu trop jeune pour comprendre. Il a été placé en famille d'accueil alors qu'il avait à peine huit ans. Son frère de seize ans, lui, a fini interné. Il était plus ou moins dans le même cas que moi, ballotté de famille d'accueil en famille d'accueil, avant d'atterrir dans un foyer. Je l'ai vite considéré officiellement comme un rival, car il restait distant envers tout et ne voulait s'impliquer dans rien. Mais je voulais essentiellement qu'il s'intègre à notre équipée, j'voulais l'aider. Mais ce salop a lâché la bande, il a décidé de se la jouer solitaire jusqu'au bout. Pourtant, j'ai cru pendant un an qu'il était bien avec la bande. Mais il a fugué. On n'a plus eu aucunes nouvelles de lui, depuis. Et pas moyen de le trouver. 
 
Encore maintenant...
 
  
La petite caissièreJe me perds en digression. Je raconte ma vie sans intérêt, alors que je ne suis encore qu'étudiant.  A la limite du beatnik. J'en fous pas une rame en cours et j'galère comme un chien à avoir des notes décentes... Tout ça avec à coté un travail de merde.
 
« - Moi j'en ai marre de travailler,
Dans ce putain de supermarché.
Le patron est un enfoiré,
Qui n'arrête pas de me faire chier. »
 
Un travail de merde, qui rapporte à peine assez pour me permettre de payer mes études et mon appart'. Pour manger, je ne vous dis pas la misère. En plus de ça, ça me bouffe tout mon temps libre, plus moyen de voir les potes.
Enfin, ce n'est pas si négatif que ça parait. Il y a bien quelque chose qui me motive à continuer et avancer tous les jours. Quelque chose de tellement positif que ça fait disparaître presque tous les aspects dégradants.
 
« - Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts.
Qui aime bien rigoler avec moi...»
  
Sakura.
Ma charmante petite caissière.
Une jolie rose avec des yeux verts.
Son rire est communicatif.
(Et elle ne porte pas de soutif.) 
Alors, j'essaie de la faire sourire et de le provoquer autant que possible. Elle, non plus, n'aime pas ce travail, mais ses parents n'ont pas assez d'argent pour payer la totalité de ses études de médecine, alors elle doit les aider en travaillant.
Elle était là avant moi. C'est aussi elle qui m'a incité à postuler ici.
Je suis tombé amoureux d'elle aux premiers regards qu'elle a posés sur moi. Ses yeux m'ont hypnotisé...
Oui, je suis ridicule. Je n'ai aucune chance avec elle. Elle est si belle et même si elle est sympathique avec moi, qu'elle accepte mes invitations et rigole de mes blagues pourries. Si ses parents avaient pu payer, je n'aurais jamais eu la chance de la rencontrer. C'est bien la première fois dans ma vie que je peux remercier le malheur.
A vrai dire. Elle me rend heureux de me rendre dans ce super marché. D'aussi loin que je la vois elle me met en joie. 
   
«- ... Quand l'patron n'est pas derrière moi. »
Il lit son bouquin louche.
   
Sinon, Kakashi ne me lâche pas la grappe. Je le vois parfois faire des avances à mon incarnadine... Je suis impuissant. Mais elle n'a pas l'air intéressée. Je suis rassuré.
  
Alors pour se venger du rejet, Kakashi me met la pression.

C'est bien connu que les patrons sont comme des cochons.
Mais avec lui ce n'est pas juste une façon de parler.
J'aimerais parfois proscrire : patron, job et société.
Ça m'arrive aussi, bien-sûr de penser à tout quitter.
 
« - D'ailleurs je n'sais pas où aller, »
 
Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre qu'acte de soumission ?
   
« Pas assez d'fric pour me casser. »
   
Dans mes rêves je me casse avec elle, et on vit d'amour et d'eau fraîche.
  
« -Oui, j'ai beau jouer au loto,
Je n'arrive pas à toucher l'gros lot. »
  
Qu'est-ce que je pourrais bien faire d'autre ... ? Alors je continue. Même si la réalité me déplaît.
 
«  -Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts.
Qui aime bien rigoler avec moi
Quand l'patron n'est pas derrière moi. »
  
Heureusement qu'il y a Sakura. Ça me permet de tenir. Sinon, je ne sais pas ce que je ferais...
 
« - Oui mais un jour j'l'ai vu monter »
 
Alors que dans la rue attenante du magasin, je ne faisais que passer ...
 
« Dans la voiture d'cet enfoiré. »
 
Sous le regard lubrique du patron. Et même qu'elle avait un beau sourire.

« Oui, alors, j'ai voulu partir, »
 
Alors, choqué, je ne me suis pas attardé ; sans but, je me suis mis à courir.
 
« Oui, je voulais même en finir. »
 
J'ai pensé, hébété à tout, notamment : la fuite.
Evidemment à la mort, celle qui n'a pas de suite.
Alors, mes pieds m'ont amené sur un pont. Mes jambes et mes lèvres tremblaient de rage.
Je me suis arrêté, et, j'ai regardé le vide me penchant au-dessus de la rambarde, en nage...
 
Oui, alors je me suis mis à penser ... Tout ça ne me ressemble pas. Non, je ne peux vraiment pas faire ça. Alors je me suis précipité chez mon meilleur ami. Kiba.
 
La petite caissièreLa dernière fois que j'y étais allé, c'était pour mon anniversaire. C'était d'ailleurs assez cool. J'avais réussi à la faire venir et à l'inviter pour cette occasion.
Kiba vivait dans un squat, avec son énorme chien blanc « Akamaru ». D'ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi ce nom, mais il m'a expliqué que quand il l'a trouvé dans la rue, il avait été maltraité et son pelage était couvert de sang. Shikamaru qui ne voulait qu'une vie tranquille et avec le moins d'obligation possible, et quelques autres de notre bande avaient décidé de le suivre et de vivre dans une grande maison abandonnée en périphérie de la ville. Disant « merde » à la société qui les avait engendrés haineux d'elle. Ils ne rendaient de compte à personne. Le confort était spartiate mais ils s'en fichaient pas mal.
D'autres parts, les rivalités entre notre groupe et celui des frères du  sable s'étaient apaisé depuis pour devenir une franche camaraderie. Leur groupe – qui s'était agrandit –  s'additionnant au notre.
Pour avoir l'eau et l'électricité, ils transformaient souvent leur cour -en été- et le hall -en hiver- de la bâtisse, en salle de concert. Et permettait aux groupes qui le désiraient de se produire sur le terrain. Une à deux fois par semaine en général, des groupes jouaient. Les gens venaient et donnaient ce qu'ils voulaient pour y assister. D'ailleurs, il avait réussi à faire venir quelques groupes pour mes vingt ans, c'était une belle soirée.
 

La petite caissièreJ'y suis. Je rentre dans le domaine délabré. Tandis que je passe à côté de leur tas de canette de bière auquel une pièce entière est dédiée, j'y jette un ½il observateur et constate qu'il a encore grandit depuis le mois dernier. Les murs sont tagués et couvert de slogans anarchistes et contestataires.

Je vois un des miens : " Les patrons, c'est comme les cochons. "
Et Kiba avait rajouté en dessous : " ça ne mérite qu'une volée de plomb ! "

Un autre, de Lee : "Interdit d'interdire ! "

" Lorsque le riche vole le pauvre, on appelle ça le business. Lorsque le pauvre répond et se bat en retour, on appelle ça la violence. " Ça c'était du Shikamaru.
Et quelqu'un avait cité, en réponse : « "Il y a toujours de la sueur de pauvre dans l'argent des riches." Eugène Cloutier. » 
 
 
La petite caissièreJe passe la porte et les trouve dans le salon. Il y avait une bonne dizaine de personnes installées en cercle discutant les uns avec les autres et rigolant.  Cette pièce était tapissée de tapis et vieilles moquettes sur lesquelles étaient disposées des banquettes des vieux matelas et des coussins. Il ne fallait pas être allergique à la poussière. C'était également la pièce la mieux isolées de cette baraque délabrée et tous passaient leur temps là en hiver, réunis. Une des seules pièces qui ne servent pas de chambre qui comportait encore une porte. Elle était restée ouverte aujourd'hui, on n'était qu'en novembre.

Je toque à la porte passant la tête dans l'encadrement pour me faire remarquer. Les regards se portent sur moi et des sourires fleurissent sur les visages par-ci pas là. 

La bande était au complet. Il y avait Kiba, Shikamaru, Lee, Chôji, Gaara, Kankurô, et des gens que je ne connaissais peu ou prou. Une blonde aux cheveux hérissés de couettes : Temari, la soeur de Kankurô et Gaara apparemment. Une brunette à frange qui était aussi là à mon anniversaire et que Kiba et moi on avait pas mal faite chier car on était saoul ; Shikamaru était venu la défendre, s'interposant et nous disant qu'on était lourd. Une fille aux yeux noirs perçant que j'avais vu échanger des propos activement avec Shikamaru et soutenue par sa copine décolorée et teinte en rouge vif qui était particulièrement caustique elle aussi. Un mec brun les cheveux en pétard, avec la gueule un peu cassée. Un mec couvert de pansements -littéralement momifié- qui semblait s'être faite tabassé y'a peu. Un type énorme, rasé mais laissant trois crête sur sa tête... et le dernier avait les cheveux décoloré et teint, ainsi que les lèvres et les ongles, en bleus délavés et vraiment une sale gueule. Je saluais l'assemblée collectivement et les gratifiait d'un : « Oï » amical. Ils n'avaient pas besoin de savoir que j'étais d'humeur suicidaire juste avant de venir ici.

La petite caissièreJe m'invitais dans ce cocon sans demander mon reste. Je venais prendre place entre Gaara et Kiba ; qui lui-même se trouvait entre Temari et Gaara. Gaara et Kankurô avait dû se serrer.  J'aidais Kiba à coller Temari, sur qui il avait des vues, comme si de rien n'était en faisant le sans gêne.
 
Temari était une chanteuse parolière aux idées féministes avant-gardistes, en plus d'être une femme de caractère capable de mettre à mal n'importe quel homme. Elle l'avait séduit brutalement en le traitant comme du poisson pourri... J'avais peine à le comprendre. Elle n'était pas laide, mais loin d'être un sex symbol. D'ailleurs, elle se revendiquait et s'assumait tout le contraire de : "fille sexy". C'est probablement ce qui faisait son charme, mais ce n'était pas mon genre de femme.
Les discussions reprennent peu à peu entre les gens et les rires fusent. Il y avait tout un tas de canettes au centre de la pièce et en fond sonore en plus de la rumeur des discussions qui allaient bon train en tout sens ; de la musique aux guitares saturées, voix aux accents contestataires et basses ronflantes, en sourdine. Comme d'habitude. Je trouvais toujours ce lieu accueillant et réconfortant, même à moitié rempli de gens dont je ne connaissais rien.
Je raconte à Kiba, qui me questionne sur ma venue et mon état, ma mésaventure.
 
 
« Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts.
Même si cette salope me préfère,
Ce gros con de patron pervers. »
  
 
- Des filles y'en a partout. Ne te laisses pas abattre mon frère.
 
La brune aux yeux noirs et la rouquine aux yeux noisettes, qui l'ont entendu malgré qu'elles soient presque à l'opposé de la pièce, lui lancent des regards défiants, comme si il avait blasphémé. 
 
Apparemment, ces deux-là étaient les musiciennes de Temari, du coup, elles devaient être pas mal féministe sur les bords aussi. Enfin il me semble les avoir vus jouer ensemble, ici, à mon anniversaire notamment.
 
Kiba me les avait introduite rapidement pendant qu'elles se préparaient sur scène, en ces termes : « Ces punkettes sont trop excellentes... J'adore la voix éraillée dissonante de la chanteuse. Elles ont chacune un bon style bien à elle... » Et après j'ai arrêté de l'écouter, parce qu'au bout d'un moment mon cerveau se déconnecte quand y'a trop d'éloges.
 
- Encore faut-il qu'elles veuillent de vous ; se moque la blonde à son coté, traduisant le fond de sa pensée.
 
Ils partent alors dans un dialogue enragé qui me passe par-dessus la tête.
 
Je regarde à côté de moi. Gaara boit son verre, silencieux comme jamais mais souriant comme rarement, à côté de lui Kankurô, qui lui parle de temps en temps et tantôt à la brunette à frange dont je n'ai qu'un souvenir flou ... Je crois qu'elle s'appelle Hina-quelque chose... je ne dois pas lui avoir laissé un bon souvenir, car quand elle s'aperçoit que je la mate, elle détourne brutalement les yeux, fuyant mon regard. Elle se rapproche de Shikamaru. Je souris, me disant qu'il a une touche. En se rendant compte que la jeune fille se colle à lui, il rougit, la regarde puis son regard rencontre le mien. Il roule et lève les yeux au ciel en réalisant que c'est ma faute. J'ai vraiment dû la traumatiser la pauvre. A côté de Shikamaru se trouvent Chôji, tout enfoncé contre le mur et qui grignote. Comme souvent il est silencieux. Les copines de Temari qui débattent tout en s'échangeant un pétard et se lançant des regards complices... Ces deux-là ne me paraissent pas très ouvertes à la gente masculine, pour ne pas dire que je les pense lesbiennes. La rouge a une attitude plus osée, mordante et impétueuse que l'autre et parle aussi plus fort... La rouquine arborait d'ailleurs un symbole "riot grrrl" sur sa veste, tout s'explique. Je l'entends tenir le crachoir à Shikamaru lui soutenant ses torts machistes depuis cinq minutes. Je n'entends qu'elle de ma place, la brune possède une voix plus discrète, je ne vois que ses lèvres bouger. Parfois la brunette _ qui a des cheveux très longs et la plus grosse poitrine après Hinata, mais un visage très dur contrairement à elle _ se retourne vers le mec brun aux cheveux ébouriffés qui se penche et lui murmure des choses à l'oreille toutes les trente secondes. Elle reste impassible et l'ignore au bout de plusieurs fois. Jusqu'au moment où je le vois commencer à la tripoter _ je me disais alors dis qu'il n'était pas gêné celui-là _ sous les regards complices de son pote couvert de bandages et moqueur du gros et du type aux cheveux bleutés qui avaient l'air bien bourrés aussi. On aurait dit qu'ils étaient dans la confidence.
 
J'observe la scène en silence, je ne me sens pas trop concerné, mais, ne me sens pas à l'aise. La brune se débat et le type se prend un coup de coude dans le nez. Il se met à pisser le sang. Je ne peux m'empêcher de rire de la scène. La rouquine explose de rire à son tour.
Et les types qui avaient l'air d'inciter leur pote à faire ses avances salaces à la brune se moquaient de lui également.
Il jure, pince son nez d'une main et fait un doigt d'honneur à ses potes.
 
- Tu lui en a mis une belle Kin, bien joué ; s'exclame la rouge.
- Zaku, vas te vider de ton sang ailleurs mec ; fait un Kiba moqueur en ironisant et inventant une valeur aux vieilleries qui tapisse le sol. J'veux pas que tu salisses mes beaux tapis, il m'a coûté une blinde. 
 
Le nommé Zaku se lève, une main récoltant le sang qui coule de son nez. Le gros et le type décoloré se foutent de sa gueule et en rajoutent :
- Niqué par une meuf .
- ça ferait un bon titre de chanson ; argua Temari, narquoisement.
Le sanguinolent asperge les types avec qui il semblait s'entendre comme larrons-en-foire, avec son sang, les gratifiant d'un charmant : « vos gueules » d'une voix nasillarde.
Le mur derrière eux portait désormais une belle éclaboussure de sang.
- C'est artistique ; plaça Gaara en regardant la giclûre.  
  
- Non mais ça fait vingt minutes qu'il me glisse des saloperies à l'oreille ce con, il l'a cherché ; entends-je fulminer la brune à la rouquine avec une voix étrangement tremblante et aigue.
 
Alors la brune s'appelait Kin et le mec en sang Zaku. Son pote couvert de pansements le suivait.
 
- Tu l'accompagnes Dosu ? Dit la fille aux cheveux rouges.
- Bah c'est mon pote. Je ne vais pas le laisser seul.
- Moi je trouve qu'il mériterait ; continue-t-elle.
- Ta gueule Tayuya ; nasille le mec pissant le sang.
 
Ils sortent de la pièce, avec leur bière à la main... Y'a des priorités dans la vie.
La petite caissièreLes choses reviennent à la normale. Je bois une bière puis deux. Les types ne reviennent pas. Ils se sont probablement cassés se sentant humiliés ou je ne sais quoi. Je suis un peu à l'étroit entre Gaara et Kiba et y'a une grosse zone vide en face de moi. Certes à coté de gens que je ne connais pas, mais je ne suis pas le genre de type qui a peur de l'inconnu. Je décide de migrer.
 
- Je me permets ; dis-je à la brune.

Je préférais étrangement la place à côté d'elle, que celle proche de la montagne de graisse. Ce type me faisait flipper, en plus, il s'était étalé depuis le départ des autres mecs.
 
Elle ne dit rien et me regarde à peine alors que je prends place. Elle m'accorde un bref sourire, mais je me rends compte que son visage est triste sous sa dureté. Tayuya, la rousse, elle, semble très fière. Elle donne un coup de coude à son amie et lui lance des regards suggestifs, me désignant. Kin préfère apparemment ne pas réagir à ses provocations et ses sous-entendus.
 
- Oï, blondinet, tu t'appelles comment ? M'interpelle alors la rouge, goguenarde.
- Naruto Uzumaki, vingt ans toujours puceau et j'compte bien devenir et être un grand prof ; me présente-je, comme à mon habitude.
Et comme d'habitude je reçois des moqueries et des railleries.
- Professeur ? Répète-t-elle narquoisement. Professeur Uzumaki ? Elle s'esclaffe.
- Prof ... de quoi ?  Prononce la brune discrètement s'intéressant à moi tout restant distante et haussant un sourcil d'un air dubitatif.
Je décide de ne prêter attention qu'à la remarque de la brune qui a l'attitude que je trouve la moins vexante.

-D'histoire. Et je compte bien révolutionner les techniques d'apprentissages et rendre les cours intéressants ! Clame-je fièrement.
- Naruto, t'en est qu'à ta première année d'étude et au premier mois de cours... ; tempère Shikamaru. T'as pas fini d'en baver.
- Moi c'que j'en dis, tes méthodes révolutionnaires, elles n'sont pas encore prêtes d'être mise en place ; se gausse la rouge.
- Ne lui brisez pas ses rêves à ce garçon, il essaie d'améliorer l'éducation  et de faire un geste pour la civilisation ; lâche le frère de Gaara, moqueur mais conciliant.
- Vous pouvez douter ; je ne reviens jamais sur une parole donnée ! 
- Bien Naruto. C'est l'esprit ! Ajoute Lee comme à son habitude.
 
La brune semblait bien être la seule étonnée de mon discours. La rouge était toujours rieuse, elle me trouvait probablement niais dans mes discours, mais j'en étais conscient. Quant à mes amis, je le leur avais servi tellement souvent qu'ils en étaient presque tous blasés.

Kin se penche sur l'épaule de Tayuya et lui chuchote quatre mots à l'oreille que je ne peux distinguer clairement. Puis elle se lève. Sa copine toujours assise lui lance alors, taquine, avant qu'elle n'ait passé la porte : « Tombes pas dans l'trou ! » En rigolant comme une baleine.
Kin se retourne et lui envoie un regard furieux, les joues rouges avant de sortir comme une flèche.
Tayuya avait l'air un peu ivre. Elle finissait sa bière et moi de même. Mes désirs de devenir professeurs avaient jeté un froid. J'avais du moins cette impression.

Je prends la dernière canette pleine. La Rouge me fusille du regard puis se lève.
 
- Y'a pu de bières ! Qui se dévoue ?!  Clame-t-elle en se mettant debout au centre de la pièce.
 
Personne ne pipe un mot. Elle balaie la salle de son regard marron impérieux. Je l'ignore ostensiblement quand elle l'arrête sur moi et décapsulant la dernière comme un malpropre, j'en descends la moitié sous ses yeux pour la provoquer. J'ai l'impression qu'elle me tuerait si elle le pouvait à cet instant. Je suis assez fier de ma bravade.
 
- Je vois... Sakon tu viens avec moi en acheter ?
- Ouep. 
 
Le type aux cheveux blancs se lève et ils se dirigent vers la sortie.
 
- Attendez-moi ; lâche le mec imposant en se levant.

- Moi je n'ai plus de chips ; ajouta Chôji à l'intention de Shikamaru qui acquiesça. J'vais avec eux.

- Eh l'blond, tu diras à Kin que je suis partie acheter des bières quand tu la verras. Histoire que tu serves au moins à quelque chose d'autre que siffler les réserves. M'invective la rousse hargneuse.
- Hey, meuf, Naruto c'est comme mon frère, il a l'droit de siffler les réserves, il prend sur ma part. 
 
Argue Kiba à la réflexion de Tayuya. La rouge ne réagit pas acceptant la justification de l'homme au chien.
 
- Tayuya, prends ça. Tu pourras en prendre deux pacs de plus ;  ajoute Temari en lui filant un billet.
- Je participe aussi ; renchérit Kiba en tendant une poignée de pièces. On n'aura pas besoin d'y retourner avant demain. 
- Demain ce sera votre tour les gars ; grogne Tayuya.
- T'façon faudra faire les courses y'a plus rien à bouffer ; ajouta Chôji.
- Ouais camarades, motivés demain. 

La petite caissièreLeur délire communautaire me faisait bien rire. Je ne me moquais pas, non. Je me sentais juste un peu extérieur à tout ça. Leur façon de se parler entre eux, comme une grande fratrie, c'était assez plaisant même. Je les comprenais dans leur choix et leur refus du capitalisme. Eux, comprenaient et respectaient mon choix d'être un vendu et de rentrer dans l'moule de la société. Si je ne me sentais pas vraiment intégré dans l'monde du travail, au moins je savais que si j'échouais dans ma voie, ils seraient là pour me soutenir. J'avais envie d'essayer, avant de renoncer, à vivre comme les gens biens. Ils semblaient heureux dans leur monde de reclus. Et moi triste à essayer d'être comme il faut. Mais je voulais vraiment être professeur... même si j'étais trop con pour y parvenir, je ne pouvais pas ne pas essayer. N'est-ce pas ?
 
Ils partent en courses. La pièce fait tout de suite moins animée. C'est fou comme quand des gens partent faut un petit temps d'adaptation avant de se remettre dans l'ambiance.
 
La bière faisant... J'ai envie de pisser. Je me lève. Je ne sais pas où sont les toilettes alors je vais dehors et m'enfonce derrière le bâtiment pour trouver un coin ou me vider sans être vu. J'en trouve un.
 
J'admire l'étendue de la propriété encombrée, carcasse de voiture, tonneau en plastique. Ça servait surement de décharge ou d'encombrant avant qu'ils s'y installent.
J'entends un bruit bizarre pendant que je m'épanche la vessie.
Une voix ? ... aiguë... Une voix de fille.
Je m'égoutte et ferme ma braguette. C'est peut-être à l'intérieur que ça rigole ou un truc du genre... ou alors c'est mon imagination. Je décide de faire le tour de la baraque, qui est d'ailleurs vachement grande et par-ci par-là, y'a même des établis. C'est un sacré foutoir, mais plutôt grand mine de rien...
 
J'entends des sanglots... Je ne peux plus faire marche arrière, mes principes et ma conscience me l'interdisent. Il faut que je sache ce qui se passe et que j'intervienne si c'est grave. J'approche encore. Ça vient d'un genre d'entrepôt. Je flairais le coup foireux, mais je n'avais plus le choix.
 
- Alors garce... t'aime ça, hein ? 
 
Cette voix. Je la reconnais. 
 
- Les autres ne savent pas mais nous on le sait, on te connait. 
- Non... Arrêtez. 
- Depuis quand tu te permets de nous dire "non" ? 
- Ouais quand c'était pour -
  
J'entends une discussion sordide, une voix féminine qui sanglote, le bruit d'une claque qui résonne, des gémissements... J'en ai entendu plus que je ne peux supporter.
 
Je rentre dans l'entrepôt après avoir saisi le premier truc qui me tombait sous la main.
  
Ce que je vois ?
 
Les deux types sortis les premiers. L'un tient la brune, lui tordant les bras. Ils l'ont mise à moitié nue en déchirant ses vêtements. Sa jupe avait été retroussée sur sa taille, son pantalon mit en lambeau et ont arraché la fermeture éclair de son haut. L'autre essaye de la forcer à prendre son sexe en bouche. J'avais du mal à en croire mes yeux. Comment peut-on être aussi cruel ? Par vengeance ? Elle n'avait même pas fait exprès -je suis sûr- de lui péter le nez... ou alors est-ce récurrent comme le laisse supposer les propos ? Je frémissais devant leur comportement odieux.

- Je me disais bien qu'elle mettait du temps à revenir des chiottes ; lâchai-je froidement en posant un regard plein de haine sur les types. Vous êtes vraiment des ordures. Sérieux les mecs, vous attaquer à une fille seule, vous avez rien de mieux à foutre ? 

Elle m'envoyait un regard triste et honteux et baissait son visage baigné de larme et de douleur. Je déteste qu'on fasse du mal à une fille. Ils se mettent à rire en me regardant. Peut-être croient-ils que je vais les laisser faire parce qu'ils sont deux et moi seul. Que je vais repartir comme je suis venu, parce qu'ils sont en surnombre, comme n'importe qui de censé l'aurait fait ?
Comme si j'étais quelqu'un de censé ! Je m'étais mis dans des situations bien plus périlleuses que celle-ci !

- En quoi ça te regarde nabot ?
- Ca ne me regarde pas, mais j'adore me mêler des affaires des autres, surtout quand y'a une jolie fille à sauver des griffes de connards. Ça me fait me sentir utile, je ne sais pas pourquoi. Enfin, c'est le genre de truc qui doit vous être totalement étranger. 
- Totalement. 
- Moi je trouve qu'il parle trop cet avorton. Zaku, fais-lui sa fête. 

Ils sortent leur opinel. Je réussis à envoyer le bout de bois dans la tronche du mec. Il ne l'a pas vu arriver alors qu'il se jetait sur moi avec son petit couteau. Ça l'arrête dans son élan, il lâche son arme et se tient le nez, la plaie s'était ré-ouverte sous le choc. Je donne un coup de pied dans l'opinel pour qu'il ne la trouve pas dans le chaos et j'enchaîne avec un coup de pied retourné qui lui était destiné. Il attrape ma jambe et me déséquilibre, je tombe au sol. Une lutte dans la crasse s'engage. L'autre lâche la fille pour venir aider son pote à me mettre hors d'état de nuire. Je le vois arriver et ne parviens pas à me débarrasser de l'autre qui me couvre de son sang qui coule et goutte sans discontinuer de son nez. Il encaissait mes coups de poing comme un vieux boxeur ce connard. Je me pensais vraiment dans la merde, aux prises avec deux types quand je vois la silhouette discrète de la brune qui se profile derrière le deuxième.
Kin arrive et assomme Dosu avec une barre de fer. Il tombe par terre.
Zaku étonné de voir son pote défait voulu voir ce qu'il se passait et je lui mis un uppercut qui le sonna. Je réussis alors à me séparer de lui. Et me relève
. 
La brune semble paumée. Elle se tient les bras et regarde les types à terre à moitié conscient. La barre de fer rouillée tombe d'entre ses doigts et tinte sur le sol poussiéreux. Je la tire vers moi et baisse sa jupe afin de couvrir ses fesses. Je l'attire dehors et l'accompagne à l'intérieur. Elle pleure en silence. Je la regarde et essaie de la rassurer.
 
- C'est fini... 
- Ils voudront se venger... 

Elle tremble, son visage porte les stigmates des maltraitances.

- Je ne les laisserais pas faire. Viens. 

Je l'entraîne jusqu'au salon. Elle se débat et s'arrête dans le couloir.

- Non. Je ne veux pas qu'on me voit comme ça... 

Je me rends compte que son haut est complètement déchiré. J'ôte mon t-shirt et le passe sur elle. Elle arque un sourcil et passe ses bras dans les manches sans difficulté, elle flotte dedans. Il est crasseux mais ça fait l'job. Je la pousse dans le salon.
Les regards se posent sur nous, pleins d'incompréhensions.

- Je vois que tu ne perds pas le nord Naruto ; blague Kiba.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Interroge Temari.
- Baston ? Constate Shikamaru.
- Oui, je me suis battu putain ! Les deux ordures de tout à l'heure  était en train d'abuser d'elle ! Exultais-je toujours énervé.
Kin que je tenais par l'épaule, et dont il était sujet, avait la tête baissée, honteuse et embarrassée d'apparaître en publique ainsi et exposée à la vérité. Je ne comprenais pas vraiment. Ce n'était pas sa faute après tout.

- D'où ils sortent ces connards d'ailleurs ?
- J'ne sais pas, mais c'est la dernière fois qu'ils mettaient les pieds ici, si je les revois, je leur casse la gueule et leur refait l'portrait ; déclara Kiba. Ici on respecte tout le monde, bordel de merde.
- Je me ferais un plaisir de t'aider, je ne supporte déjà pas qu'on touche une fille sans son consentement... Alors s'attaquer à deux à une jeune femme. Argua Lee, que je n'avais pas beaucoup vu et entendu jusqu'ici. C'est honteux. Ce sont des lâches de la pire espèce.
 
Ce bon vieux Lee, toujours à prêcher la bonne parole. Avec ardeur en plus. A s'indigner envers les injustices, à se révolter envers l'intolérance et la brutalité, à se lever toujours prêt à défendre la veuve, l'orphelin et surtout les causes qu'il pense juste. Un brave gars en somme. Il ne boit pas parce qu'il ne tient pas l'alcool. Et il veut se marier avant de faire l'amour à une femme... peut-être un peu trop brave d'ailleurs... Mais bon, chacun ses convictions... Personnellement, je ne veux pas de mariage malgré mes desseins de normalité et bon, du coup, le sexe post-marital ça ne me parle pas vraiment. Enfin... le "straight edge", très peu pour moi : j'aime boire un coup de temps en temps !
Je reportais mon attention sur la brune que je tenais plus ou moins consciemment serré contre moi et qui ne bougeait pas, comme paralysée par la situation.
Je n'avais pas trop suivit les conversations parallèles.
- ....Ni dieu ni maître les gars.
- Y'en a qui justifient leurs conneries avec ça. Mais l'anarchiste doit savoir s'imposer des règles à lui-même ...
- ... c'est à cause de ce genre de cons qu'on a un système judiciaire et des lois....
C'est Kankurô et Shikamaru qui dissertait sur l'anarchie apparemment, c'était trop compliqué pour moi, en général quand ça dérivait là dessus ça durait des heures et je ne faisais qu'écouter... 
- Dis Kiba, t'as du désinfectant et, ou une salle de bain, mec.
- Montes les escaliers au fond du couloir et c'est l'une des portes sur ta droite. Doit y avoir une trousse de secours quelques part.
- Merci de ta précision. J'ironise et prends le chemin qu'il m'a indiqué.
 
J'incite la brune à me suivre jusqu'à la salle de bain.
J'avais remarqué les filets de sang sur ses jambes, ces cons avaient dû la blesser en découpant ses habits. Je la fais s'asseoir sur le bord d'une baignoire qui ne devait plus servir à prendre des bains aux vues de la couleur du fond. Je m'installe à côté d'elle et soigne ses plaies.
Le silence est pesant je décide de le rompre.
 
- Tu vois, les autres te protégeront d'eux... Tu n'as plus rien à craindre maintenant ... 
 
Elle plante ses grands yeux noirs mélancoliques dans les miens. Je n'arrive pas à lire ce qu'ils expriment.
 
- Pourquoi ... tu fais ça ? 
 
Je panse la dernière plaie et recouvre ses cuisses. Je croise son regard et souris. Je ne sais pas pourquoi je fais tout ce que je fais. Devrais-je avoir une raison particulière pour aider quelqu'un qui en a besoin? Me justifier d'un acte altruiste ? Elle devait avoir été élevée dans un milieu dur pour penser que tout le monde a besoin d'intérêt pour venir en aide à quelqu'un. Mais je devais avouer que moi aussi j'avais très souvent et longtemps pensé que les gens, tous autant qu'ils sont, agissaient uniquement par intérêt. Je comprenais sa question, mais je n'étais pas de ce genre, c'est tout ce qu'il y avait à savoir.
 
- Je suis quelqu'un d'idiot, j'agis sans réfléchir ; avouais-je avec autodérision, je ne me pose jamais la question du pourquoi ou comment avant d'agir. Je le fais, parce que je sais que ça doit être fait, et que c'est comme ça. 
 
Elle sourit. Elle est belle en cet instant. Je crois que c'est la première fois que je la voyais sourire. Sourire vraiment je veux dire. D'abord un peu hébété, je lui souris bêtement en retour, je suis content de lui avoir changé les idées. Je sais que j'ai fait ce qu'il faut. Je sais en voyant le sourire des gens que j'ai fait ce qui est juste.
Elle se penche sur moi et dépose un léger baiser sur mes lèvres meurtries par la baston. Je ne m'y attendais pas, je n'ai pas pu répondre, je ne sais même pas si je l'aurais fait si j'en avais eu l'occasion. Elle me gratifie d'un air reconnaissant puis elle murmure :
 
- Merci d'être ce que tu es. 
 
Elle se lève et s'en va sans se retourner.
Je soupire. Je reste seul avec mes pensées. Kiba a raison. Il y a beaucoup de filles.
Beaucoup de filles qui méritent d'être aimées et protégées et qui sont malmenées par des brutes et la vie.
 
« Oui mais y'a cette petite caissière,
Qui est sympa avec ses yeux verts. »   
 
Malheureusement, y'en a qu'une que j'aime... à enrager.
 
« Même si cette salope me préfère,
Ce gros con de patron pervers. »

 

  
Fin.
 

 

Voilà, un bon gros One-shot des familles. J'espère qu'il vous aura plu à lire autant qu'à moi de l'écrire.
Le parti-prit est d'écrire avec Naruto car cette chanson est simpliste.  On m'a reproché d'utiliser des mots compliqués, on ne peut pas faire cette remarque sur cette fiction. J'ai particulièrement travaillé les expressions. Je ne voulais pas trop dénoté et collé le plus possible avec le caractère des personnages et surtout de Naruto qui a ce coté profondément morale mais partial malgré tout. 

Note : Je n'aime pas ce que j'ai fait de kakashi dans cette fiction, ne vous inquiétez pas, ce n'est pas ce que moi je pense de lui. Mais il me fallait un patron pervers et qu'il ne soit pas trop sale pour que Sakura accepte de monter dans sa voiture, comme kakashi est quand même smexy, ça fait bien le taff... J'aurais mal vu, la Haruno grimper dans la voiture de Jiraya... Après faut voir que c'est le POV de Naruto (un mec amoureux), donc, il est subjectif. C'est lui qui perçoit les choses ainsi. :k

 

SOMMAIRE
Tags : Les sales majestés, Eugène Cloutier, punk, Rating : +16, Drame, Tayuya/Kin, Kiba/Temari, Naruto/Sakura, Kakashi/Sakura, Shikamaru/Hinata, Zaku/Kin, Naruto/Kin, Sakon/Tayuya, Zaku/Dosu, Univers alternatif, Angst, Hurt-Comfort, Dosu/Kin, OS, IC, Song-Fic, one-shot, Kiba/Naruto, Naruto/Tayuya, Kankurô/Shikamaru
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#Posté le lundi 18 mars 2013 12:55

Modifié le samedi 21 avril 2018 11:50

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ACD-Naruto, Posté le vendredi 20 avril 2018 11:23

Wow ! ... Que dire ? Cet Os était... étrangement intense ! Le fait que tu commences par une telle description de Naruto et de ses amis, était ma foi, plus qu'original, j'ai beaucoup aimé ! Même si je suis sûr que tu peux les intégrer de manière plus discrète, j'aime beaucoup. Le vocabulaire, wow ! Avec ce vocabulaire, tantôt enrichie, tantôt vulgaire, cela nous met parfaitement dans la situation de ces adolescents qui vivent une vie difficile. Je crois en fait que le moment qui m'a le plus touché est lorsque Naruto se retrouve devant la falaise, prêt à sauter après cette découverte quant à la rose. D'ailleurs, c'est subjectif sa réaction, peut-être qu'elle ne faisait rien de mal ? Peut-être qu'il a poussé son raisonnement trop loin ? Après, le fait que Naruto se reprenne et pense à tous les gens qu'il laisserait derrière lui, ça m'a émue. Surtout, quand il fait mention de Kiba, c'était... très bien tournée.

Ensuite, la description des autres personnages, il y en avait beaucoup et pour tout t'avouer, je me perdais de temps en temps, mais mon dieu, les monologues, les descriptions et actions, tout était réaliste, plaisant. Tu as une plume magnifique et plus que cela même, elle est fluide et joliement tournée. C'est... très intéressant je trouve comme histoire, l'on ne se tourne pas vers la romance, parce que c'est court et ça se termine sèchement sans plus d'explication, mais il y a une part de drame très bien décrite avec Hinata, ce qu'elle vit comme situation grotesque. Après, la vie de ces jeunes qui ne font pas vraiment exprès d'être ainsi, que leur situation, ce qu'ils ont vécu fait qu'ils n'arrivent pas à s'intégrer correctement dans la société et vu qu'ils sont différents des autres, on les rejette, ce qui entraîne un désir de se rebeller et de faire n'importe quoi. Je pense que tu aurais pu améliorer la description de lieux, parfois, je n'arrivais pas trop à me repérer, mais quand aux émotions,ça passait très bien je trouve. En définitive, j'ai beaucoup aimé lire cet écrit, je te félicite pour cette si jolie plume que tu as ! Plein de bisous ~
Mirabella xx


Repertoireen-tousgenre, Posté le dimanche 14 janvier 2018 10:15

Salut ! Tu ne te souviens peut-être pas de moi, ça fait très longtemps que je n'étais pas venue sur mon blog. Je suis sincèrement désolé de ne pas t'avoir donné de nouvelles depuis toutes ces années alors que tu étais inscrite sur mon blog ! Je reviens après tout ce temps pour te dire que j'abandonne officiellement la tenue à jour de celui-ci, même si je reste active pour continuer à venir lire des fictions ! Mon blog reste tel qu'il est, je ne touche pas aux inscriptions, mais les articles ne sont pas à jour. Je voulais donc savoir si tu souhaitais les supprimer ou les laisser tel quel ?
Encore désolé de ne pas avoir était présente ces dernières années et je te souhaite une bonne continuation pour la suite ! Peut-être à bientôt qui sait.

PS : J'ai toujours adoré ce que tu fais, je reviendrais surement lire tes nouveautés un de ces jours, à bientôt !


YarneyLiag, Posté le dimanche 20 août 2017 07:09

Je vais chercher la fic alors >o< Lets go!


YarneyLiag, Posté le dimanche 20 août 2017 07:08

Ah oui quand même XD Mais quand tu as dit "mon Kankurô" j'ai plutôt pensé à ça dans le sens où on dirait "mon chéri" ou encore "mon amour", tu vois? XD Vu que tu aimes beaucoup le personnage aussi je ne me suis pas posée plus de question :-)


Repertoire-FictionNaruto, Posté le jeudi 04 mai 2017 12:45

Bonjour, Bonsoir,

Etant de retour, je dois malheureusement faire un nouveau tris dans le répertoire en découvrant des blogs supprimés et j'en passe. Pour cela, c'est facile, je les mets directement en BS.

Mais pour certains, je suis malheureusement dans ce petit cercle de "je ne sais pas quoi faire". Alors, j'envoie ce message sur les publicités que j'ai (toute sans exception, donc si tu as plusieurs articles : tu auras plusieurs fois le message) pour voir si oui ou non, je dois retirer ton article chez moi ou non.

Que tu prennes une pause, favorise tes études ou le boulot : c'est pas un soucis pour moi. Je tenais à le dire.

Si d'ici fin Juin, je n'es pas de nouvelle, l'article sera en BS.

Bonne continuation, bon début de soirée,
Ayame-Pie.


Repertoire-FictionNaruto, Posté le mardi 07 juin 2016 12:57

Coucou,

Tu ne m'as pas donner les informations pour cette histoire, alors que pour l'Entre Du Serpent, si.

http://repertoire-fictionnaruto.skyrock.com/3196416605-Fiction-N-456-One-Shot-N-137-de.html

- Nom d'auteur
- Liens des autres répertoires
- Lien si tu la poste ailleurs que sur Skyrock

Merci d'avance ^^


Repertoire-FictionNaruto, Posté le jeudi 31 mars 2016 11:21

Bonjour, Bonsoir,

Aujourd'hui, le blog reprend officiellement, voici ton article : http://repertoire-fictionnaruto.skyrock.com/3196416605-Fiction-N-456-One-Shot-N-137-de.html

Beaucoup de choses ont changées, donc ici je te dis ce que j'attends de toi, ce que tu dois faire (pour ta publicité), ça évitera sûrement pas mal de complications pour l'avenir.

Il me faut :

- Les liens des autres plates-formes où tes histoires sont inscrites (aucune de préférence, toutes sont acceptées).
- Les liens des répertoires où ton histoire est inscrite (lien qui mène à ta publicité).
Les liens des chapitres de ton histoire.
- Ton nom d'auteur.
- Le titre de ton histoire (s'il n'y en a pas, suffit de dire).

Choses à vérifier : les informations. Si tu les as changées, si tu n'en as pas oubliées.

Les petites modifications faites :

- Dans le titre, il y a trois petites étoiles en couleur. Elles me permettent de voir ton décompte en fonction des erreurs que tu as faites (du moins grave au plus grave) qui vont déclencher des restrictions. Éventuellement, à ta première erreur, tu auras seulement une mise en garde et aucune étoile en moins. Quand il t'en reste plus qu'une, si tu finis par la perdre, ton article est supprimé du blog pour être en VIP : les liens sont morts, tu as une demande VIP. Si tout va bien, tu pourras remettre ton article sur le blog (si on part sur de nouvelles bases). En revanche, si je vois que tu ne respectes finalement pas les règles, tu seras bannis à vie : tous tes liens seront morts, tu seras dans la liste noire et tu seras sûrement même bloqué si tu spames mon blog sous ta colère alors que tu n'as simplement pas respecté les règles.
- Les autres plates-formes aident si tu arrêtes de publier sur Skyrock, mais que tu continues ailleurs.
- Les liens des répertoires sont pour un futur partenariat, plus pratique pour moi, et aussi j'espère que comme ça les auteurs partageront leurs avis de partout plus facilement et poussent les gens à lire l'histoire etc.
- Je te conseille de lire l'article du règlement, histoire de rafraîchir les mémoires.

S'il y a des questions, suffit de les poser =)

Le blog est encore en construction, tous les articles ne sont pas en ligne (certains vont être sur le blog annexe), donc pas de panique : tout est fait petit à petit.

Si tu as abandonné ton histoire, tu la remplaces etc : préviens moi sur ton article, je ferai les modifications.

Bonne continuation,
Ayame-Pie.


Le-journal-de-Nagisa, Posté le dimanche 10 mai 2015 10:16

Hello !
Je fais le tri dans les articles du répertoire ainsi que les liens morts. Tu peux donc recevoir ce commentaire plusieurs fois ! Je vérifie donc le nombre de chapitres entre l'information de l'article et ton blog ou bien le lien (pour les One Shot). Je vais faire assez court mais si tu es toujours actif/ve, envoie moi un commentaire en le disant sur chacun de tes articles, question d'organisation.

Virtuellement,
Nagisa


Chesha-RepertoireFiction, Posté le lundi 24 novembre 2014 15:21

Un avis a été déposé sur ta feuille : http://chesha-repertoirefiction.skyrock.com/3237315553-Feuille-a-Two-Shot-La-petite-caissiere-Naruto.html


Fan-Fic--Naruto, Posté le jeudi 06 février 2014 16:38

Je dirais que j'ai un peu moins aimer ce OS que tes autres écris ; je ne comprenais pas trop où tu voulais en venir en lisant le début, mais j'aime la fin ! ^^


Fan-Fic--Naruto, Posté le jeudi 06 février 2014 16:37

Moi j'aime bien quand t'utilises des mots compliqués, ça rend ton texte plus riche. ;) Là je comprends que t'en ai pas mis, le langage est plus cru.


Fan-Fic--Naruto, Posté le jeudi 06 février 2014 16:36

Ah ouais, le couple de fin c'est un NarKin ; moi qui me suis laissé avoir par le début en pensant que t'allais faire un NaruSaku ; jme suis dit "où est le couple original là ?" xD


Fan-Fic--Naruto, Posté le jeudi 06 février 2014 16:36

Haha, Naruto en mode GTO. xD Ca lui va si bien.


Naruto-o-Uzumaki, Posté le mercredi 08 janvier 2014 15:08

C'est un bon OS, j'ai bien aimée. ^^


Repertories-of-manga, Posté le mardi 17 décembre 2013 11:23

Voilà ta seconde fanfic, désolé du retadrs ^^ : http://repertories-of-manga.skyrock.com/3199966883-Fiction-56-L-antre-du-serpent.html

Kiss ♥

-Aka


OriginalPairingFiction, Posté le mercredi 27 novembre 2013 09:56

yukiwalker a écrit : "très bon OS , très priche de la réalité, très réel tu pourrais même me dire que c'est yiré d'une histoire vrai. en plus les expressions sont bien choisies et le vocabulaire riche. non vraiment j'aime beaucoup!!!"

Sinon, oui, j'ai essayé de faire un truc réaliste, même si j'ai pas connu cette époque, j'ai essayé d'intégrer des éléments que je connais décrire des choses qui existent, pour donner vie à une ambiance etc. Et surtout, j'ai travaillé beaucoup les expressions, parce que je n'ai pas l'habitude d'écrire avec des termes simples et familier (même des insultes, je ne fais pas trop ça quand j'écris... normalement XD) parfois les descriptions, je me suis efforcée à bien garder l'esprit du personnage de Naruto. Y'a fallu que je me retienne en fait, notamment sur les descriptions de faire des pavés et de décrire ça de manière trop approfondie, ça n'aurait pas collé avec le personnage.


yukiwalker, Posté le mardi 26 novembre 2013 17:23

très bon OS , très priche de la réalité, très réel tu pourrais même me dire que c'est yiré d'une histoire vrai. en plus les expressions sont bien choisies et le vocabulaire riche. non vraiment j'aime beaucoup!!!


OriginalPairingFiction, Posté le mercredi 20 novembre 2013 10:13

Eternal-Spring a écrit : "abon ? On m'a dit que c'était le meilleur pourtant ^^"

Non la première partie est vraiment plus riche culturellement et scénaristiquement, shippuden ça tourne beaucoup plus en rond. Les personnages sont gâchés les uns après les autres ils sont presque des caricatures de ce qu'ils étaient... ils ont perdu leur âmes en même temps que Kishimoto se vendait pour allonger la durée de vie de sa renommée par des stratagèmes commerciaux.


Eternal-Spring, Posté le mercredi 20 novembre 2013 05:24

abon ? On m'a dit que c'était le meilleur pourtant ^^


OriginalPairingFiction, Posté le mercredi 20 novembre 2013 04:56

Eternal-Spring a écrit : "Salut, je ne connais pas Naruto (désolé hein ^^) mais ton blog m'a donné envie surtout que c'était bien écrit :)
et je peux te dire que j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu spécialement cette OS très crue, très vrai bref proche de nous et du coup je pense que je vais me mettre à Naruto, manga je pense juste déjà pour Hinata ^^ Et pis après on verra !
"

Merci bien... mais tu risques d'être déçue maintenant si tu te mets à Naruto... fin' je ne te conseille pas shippuden.. :)


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